A propos de nous
Association Repaire
Nous avons créé l’association REPAIRE (Réseau Pour l’Action et L’Intervention contre la Radicalisation en Europe) en février 2025. Elle regroupe 4 spécialistes du fait religieux en France avec une solide expérience sur la question de la radicalisation et du séparatisme (depuis 2013 pour ma part). Le but de cette association est d’accompagner les professionnels pour mieux appréhender la dimension du fait religieux aujourd’hui et apporter des clés de compréhension relatives à la mutation du discours religieux de nos jours.
Forte de l’expertise de chacun des intervenants, REPAIRE s’appuie sur leur expérience terrain auprès de structures (entreprises, collectivités territoriales, différents ministères…), pour lesquelles nos intervenants ont apporté des solutions de formations adaptées aux besoins. L’évaluation et l’accompagnement d’individus susceptibles d’appartenir à des mouvances radicales sont des compétences que nous maitrisons et que nous sommes en capacité de déployer le cas échéant. Nous accompagnons par exemple dans certaines structures des enfants mineurs de retour de Syrie.
Nous pouvons ainsi vous apporter des solutions utiles et adaptées pour favoriser le vivre-ensemble, fondé sur le principe de laïcité et le respect de l’altérité nécessaire au bon fonctionnement de la société.

Nos Intervenants

S. Valsan
S. Valsan a une longue expérience du monde musulman (Syrie, Maroc, Algérie, Tunisie…) dans lequel il a séjourné de nombreuses années. Il a ainsi pu étudier les différents courants de l’islam tout au long de l’Histoire : sunnisme, chiisme, soufisme, wahhabisme, islam politique…
Après un Master en Sciences de l’Éducation à la Sorbonne, il a contribué à l’amélioration des systèmes éducatifs dans les pays en voie de développement (Sénégal, Égypte, Bangladesh notamment…). Par la suite, il a travaillé comme coordonnateur du Programme de Réussite Éducative (PRE) à la ville de Chalon-sur-Saône.
En 2014, il a co-écrit le premier rapport français sur le processus de radicalisation, qui a servi de référence dans les premiers travaux réalisés par le Secrétariat Général du Comité Interministériel de Prévention et de la Délinquance (SGCIPDR). Ce travail l’a amené à former 4.000 fonctionnaires sur cette problématique.
Il est aujourd’hui un formateur reconnu en matière de processus de radicalisation, d’analyse de la propagande « djihadiste » sur les réseaux sociaux, de la symbolique musulmane utilisée par les groupes terroristes, ainsi que sur de nombreux sujets connexes.
Fort d’une expérience d’une dizaine d’années au sein d’entreprises et d’associations accompagnant des publics sensibles et formant les professionnels, il a également travaillé sur la comparaison des processus d’endoctrinement et d’embrigadement des enfants à travers l’histoire (nazisme, stalinisme, maoïsme, Khmers rouges, djihadisme, sectes…).
Également formateur sur le thème de la laïcité, S. Valsan est un spécialiste reconnu de l’interculturalité, des trois monothéismes, ainsi que de l’hindouisme et du bouddhisme.

N. Haïdari
N. Haïdari est un acteur de l’éducation populaire, un formateur et un intellectuel engagé sur les questions de jeunesse, de citoyenneté, de radicalisation et d’inégalités sociales. Il articule depuis plus de vingt ans action de terrain, production de savoirs et intervention dans le débat public.
Titulaire d’un Master 2 en politique comparée – religion et société en Europe et en Méditerranée, ainsi que d’un diplôme en management interculturel et relations internationales à Sciences Po Aix, il a été formé par le politologue et anthropologue Bruno Étienne, spécialiste reconnu de la sociologie religieuse.
Il est professeur à l’Institut Al-Ghazali de Marseille, où il participe à la formation du nouveau personnel religieux musulman, dans une perspective de dialogue, d’ancrage territorial et de responsabilité républicaine.
Depuis plus de dix ans, il travaille sur les phénomènes de radicalisation et intervient dans la prise en charge des personnes détenues radicalisées en détention comme en milieu ouvert. Il forme régulièrement les agents du ministère de la Justice ainsi que ceux de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), sur la prévention de la Radicalisation.
Il est à l’initiative d’un livret pédagogique associé au film Jungle Jihad, largement diffusé dans les établissements scolaires et les structures sociales, afin d’accompagner les débats autour de la radicalisation et des parcours de rupture.
N. Haïdari intervient également dans le documentaire Djellaba Basket, qui interroge les logiques de radicalisation islamique chez les jeunes générations. Dans Le Système G, il contribue à une lecture critique du clientélisme politique dans les quartiers populaires, en croisant témoignages et analyses de terrain.
Il a collaboré à plusieurs ouvrages collectifs, dont La Fabrique du Monstre (de Philippe Pujol), une plongée dans les mécanismes d’exclusion et de violence à Marseille, ainsi qu’à Français et musulmans de France (projet dirigé par la photographe France Keyser), dans lequel il explore les tensions entre appartenance, stigmatisation et citoyenneté dans la société française.
Présent dans les médias, les colloques, les formations professionnelles ou les quartiers, N. Haïdari milite pour des politiques publiques co-construites, inclusives et ancrées dans les réalités sociales. Il défend une parole lucide et engagée, nourrie par l’expertise de terrain, les savoirs d’expérience et le dialogue interconvictionnel.

M. E. Collet
Diplômé d’un Master 2 en religiologie à L’UCLouvain (Belgique), cursus universitaire du fait religieux par excellence, il étudie le judaïsme, le christianisme, l’islam et l’hindouisme sous l’angle des sciences humaines et sociales.
Spécialisé sur les questions d’islamologie et sur la socio-anthropologie de l’islam contemporain, il est actuellement doctorant au CRESPPA, Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris, Paris 8/CNRS.
L’un de ses principaux terrains de recherche est en lien avec la question du « bricolage théologique » et la mobilisation de pratiques en apparentes contradictions dans des mêmes parcours de vie, en l’occurrence la religiosité et le trafic de stupéfiants. Il étudie également le discours de « pureté » sous le prisme du discours radical.
Expert/consultant sur les thématiques de prévention, évaluation et prise en charge de la radicalisation pour différentes administrations depuis plusieurs années, il agit auprès de publics radicalisés (mineurs et majeurs). À ce titre il est specialiste du référentiel ideologico-religieux des groupes en rupture avec la société.
Depuis plusieurs années, il forme des professionnels de différentes administrations sur les thématiques en lien avec la radicalisation et la socio-anthropologie des croyances.

D. M’Baye
Diplômé d’un doctorat de l’EPHE en islamologie et mondes musulmans. L’objet de sa thèse portait, dans les grandes lignes, sur l’entrisme du whahabisme dans des sociétés de culture soufie en Afrique de l’ouest plus particulièrement au Sénégal. D. Mbaye, par ailleurs, dans son parcours académique a étudié la philosophie et sociologie en obtenant une licence à la Sorbonne.
Ses objets d’études l’ont amené à voyager et parcourir le monde arabe ainsi que l’Afrique de l’ouest durant sept ans.
Depuis plusieurs années il est consultant du fait religieux sur les thematiques de prévention, évaluation et prise en charge de la radicalisation pour différentes administrations. Aussi, les questions de prise en charge les mineur(e)r sur la thématique de violence en lien avec une radicalisation religieuse où sociale font parties de son champ d’action. Aux côtés de sociologues spécialisés sur les normes; les deviances et les jeunesse populaires, il a pu proposer des formations sur les dérives sectaires touchant un public assez divers, des professionnels de l’éducation nationale aux professionnels de l’administration penitentiaire en charge des mineur(e)s.